Le moulin

Le moulin

un des innombrables moulins qui sont encore sur l'Ile. Vous remarquerez les pistes qui souvent servent de route !




Comme après la conquête, la population de Fuerteventura avait augmenté rapidement, il fallut développer la culture des céréales pour nourrir cette population. On construisit donc d’abord des moulins appelés « Molinos de Sangre » (moulins du sang) qui utilisaient la force animale ou celle de l’homme. Au début du XIXe s., on construisit des moulins à vent qui permirent une augmentation rapide de la production de farine ; ils furent implantés au nord et au centre, où les vents étaient favorables. A cette époque, on produisait des tomates, la luzerne, le blé et l’orge. Les habitants ont cependant longtemps conservé le moulin manuel après la disparition des moulins à vent. Il y avait deux sortes de moulins à vent : le « Molino » et la « Molina ». Le « Molino » est le moulin traditionnel qu’on peut voir en Castille, avec une maçonnerie en pierre. La « Molina » a été inventé par l’artisan local, Isidoro Ortega : il se compose d’une maison rectangulaire, lieu de travail du meunier, à côté d’une tour en bois ou en métal portant les pales du moulin qui actionnaient un mécanisme qui se trouvait au niveau du sol. Ainsi le meunier ne devait plus gravir des escaliers en portant de lourds sacs. On trouve ces moulins partout et notamment à Corralejo. Un Centre d’Interprétation des Moulins, situé à Tiscamanita, permet d’en savoir un peu plus.

(Contenu éditorial Do Tours ©)