Le grand Meaulnes

Le grand Meaulnes

untidiness
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Immensément mais au plus près, dis-tu, le saule.
Allez vas, je t'entends d'ici murmurer sous le dais nos interminables promenades.

L'eau claire lavait ses boues cressionnières et nous marchions sur un fil. Mais que n'aurions-nous marché cent et plus !
C'était une île râble et nous avions cesse d'essuyer nos pas sur ses grèves. L'herbe était ainsi, semée de primes jonquailles jouant au couvert de la moindre brise.
Une fillette accroupie posait son regard dans le questionnement étale du ru ; elle avait toujours beaucoup à lui confier.
De même le ciel, inclinant ses nuages, on aurait dit quelque moine soudain gagné d'oraison ou bénissant.
Mais quand l'ondée zélée venait à croiser d'impatience ses jambes sur le banc des jardins nus, nous courions vite nous cacher. Les eaux tordues de rire agitaient clarines et clapots comme au lever d'un rideau - public conquis de nous applaudir sous le gilet.
Mes joues rosissaient au front de la jetée de ses cheveux.
La pluie portait alors toutes les senteurs de la Terre, et celles dont on cherche sa vie durant l'infime réveil.

Une tronçonneuse et plus de saule.
Une pelleteuse imbécile et nuls abri ni lavoir.
Quelle claque, mes aïeux !

*

à MoniC

and many thanks to for this star
...Damage only that my text is so difficult to translate into English... It's a text which well accompanies this composition. It is a homage to Alain Fournier, French writer, author of Grand Meaulnes. A figurative allegory around love affairs teenagers.
Merci Leo