le-lac-de-guerledan

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Plus grande étendue d’eau de Bretagne, le lac de Guerlédan s’étire sur 12 kilomètres en plein cœur de la Bretagne Autour du lac et en bordure de ses rives, c’est tout un réseau de circuits qui parcourent la Forêt de Quénécan et qui recèlent bien des choses à découvrir. L’Abbaye de Bon Repos, les Forges des Salles, le Musée de l’électricité et l’ancienne voie ferrée, sont autant de traces du passé et un patrimoine industriel, à ne pas manquer. Outre la prouesse technique, le lac de Guerlédan est aussi une invitation au calme et à la détente où se mêlent jeux d’été et sports aquatiques. Les plus courageux pourront s’aventurer pour un tour complet de 40 kms.


Rappel historique : tout un passé au fond du lac

C'est en 1921 que M. Ratier, sous préfet de Pontivy, imagine barrer le Blavet au niveau de l'écluse de Guerlédan, sur le canal de Nantes à Brest, pour installer une grande usine électrique. L'idée fait son chemin et les travaux commencent en 1924. Cette construction gigantesque constitue un défi pour les ingénieurs de l'époque. En effet, avant la Seconde Guerre Mondiale, il n'existe que quatre barrages de cette importance en France mais qui ne produisent pas d'électricité, Guerlédan est le premier barrage construit en béton en France.
La création du lac entraîne l'immersion de 17 écluses et coupe désormais le canal de Nantes à Brest en deux.
A l'occasion du dernier assèchement du lac en 2015, le site attire plus d'un million et demi de visiteurs. Informés par la presse que ce spectacle est, pour des raisons liées aux progrès technologiques, probablement le dernier, les curieux déferlent à Guerlédan. Ils découvrent alors ces paysages étonnants et désolés, sortis des eaux comme par magie : des écluses en parfait état, les murs de schiste des maisons, le chemin de halage et les berges du canal encore parfaitement dessinés, les arbres dénudés mais debout dans la vase.
Ce procédé d'assèchement permet d'assurer le contrôle technique de l'ouvrage et de procéder aux réparations éventuelles.