lou paillassou Imagen & Foto | special, animations photographiques, un jour - une couleur Fotos de fotocommunity
lou paillassou Imagen & Foto de André BASSITHOT ᐅ Mira y evalúa la foto de manera gratuita en fotocommunity.es. Descubre más fotos aquí.
Un enseignant niçois convoqué à la police pour un pantin Macron sur les rails
Un professeur des écoles a été interrogé plusieurs heures par la police lundi pour avoir placé son « paillassou », un pantin à l’effigie d’Emmanuel Macron, sur les rails de la gare de Nice lors d’une manifestation, a-t-il affirmé mardi à l’Agence France-Presse (AFP), dénonçant une « intimidation ».
Gardé à vue pendant huit heures, après avoir été convoqué par courrier en audition libre, Thomas Ghestem, membre du syndicat FSU, a été interrogé par les policiers pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et provocation publique à la commission de crime ou délit sans intention », a-t-il précisé. Il est finalement reparti libre mais son domicile aurait été perquisitionné, a-t-il affirmé. La garde à vue a été levée, a confirmé le parquet de Nice à l’AFP, précisant cependant que l’enquête sur les faits se poursuit.
La préfecture a confirmé de son côté à l’AFP avoir déposé une plainte au nom de l’Etat à la suite de la « mise en scène macabre » à laquelle se serait prêté cet enseignant.
Lors de la journée nationale d’action contre la réforme des retraites du 23 mars, lors d’un court blocage de la gare de Nice, ce professeur niçois avait placé sur les rails son « paillassou » Macron, devant une rame TGV à l’arrêt.
Le « paillassou » est une tradition du carnaval de Nice, une sorte de mannequin de paille dans lequel on met tous ses problèmes et que l’on fait valser avec un drap le plus loin possible pour s’en débarrasser.
Thomas Ghestem avait eu l’idée de ce « paillassou » en costume cravate avec le visage du président en 2018, pour « la fête à Macron » lancée alors par le député de La France insoumise François Ruffin. Depuis cette date, il avait participé avec des collègues à de nombreuses manifestations à Nice, au cours desquelles ils avaient régulièrement fait voler ce « paillassou ».
« Le “paillassou” mettrait-il en danger la démocratie ? », s’est interrogée lundi l’intersyndicale niçoise contre la réforme des retraites, dans un communiqué de soutien à cet enseignant, en dénonçant « cette dérive judiciaire face à un acte d’une grande banalité ». Rappelant que le « paillassou » est un « symbole de la liberté d’expression » et une « tradition carnavalesque niçoise », l’intersyndicale estime que s’« attaquer à ce symbole, c’est entraver la liberté d’expression ici et ailleurs : ces méthodes d’intimidation ont été appliquées dans plusieurs villes de France, elles sont intolérables et inacceptables et n’ont pas leur place dans notre pays ».
Incorpora el siguiente enlace en el campo de comentarios de la conversación deseada en Messenger utilizando 'Pegar' para enviar esta imagen en el mensaje.
El enlace ha sido copiado...
Por favor haz clic en el enlace y utiliza la combinación de teclas "Ctrl" [Win] o "Cmd" [Mac] para copiar el enlace.
Lumiguel56 08/04/2023 17:24
Sollte es sich bei der fliegenden Person etwa um Monsieur Macron handeln? Interessante Form des Protests.Maringe 31/03/2023 7:22
Sehr schönes Bild.... inspirierende Freude, liebe Grüßecébo 28/03/2023 17:50
le Monde, 28 mars 202317:14
Un enseignant niçois convoqué à la police pour un pantin Macron sur les rails
Un professeur des écoles a été interrogé plusieurs heures par la police lundi pour avoir placé son « paillassou », un pantin à l’effigie d’Emmanuel Macron, sur les rails de la gare de Nice lors d’une manifestation, a-t-il affirmé mardi à l’Agence France-Presse (AFP), dénonçant une « intimidation ».
Gardé à vue pendant huit heures, après avoir été convoqué par courrier en audition libre, Thomas Ghestem, membre du syndicat FSU, a été interrogé par les policiers pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et provocation publique à la commission de crime ou délit sans intention », a-t-il précisé. Il est finalement reparti libre mais son domicile aurait été perquisitionné, a-t-il affirmé. La garde à vue a été levée, a confirmé le parquet de Nice à l’AFP, précisant cependant que l’enquête sur les faits se poursuit.
La préfecture a confirmé de son côté à l’AFP avoir déposé une plainte au nom de l’Etat à la suite de la « mise en scène macabre » à laquelle se serait prêté cet enseignant.
Lors de la journée nationale d’action contre la réforme des retraites du 23 mars, lors d’un court blocage de la gare de Nice, ce professeur niçois avait placé sur les rails son « paillassou » Macron, devant une rame TGV à l’arrêt.
Le « paillassou » est une tradition du carnaval de Nice, une sorte de mannequin de paille dans lequel on met tous ses problèmes et que l’on fait valser avec un drap le plus loin possible pour s’en débarrasser.
Thomas Ghestem avait eu l’idée de ce « paillassou » en costume cravate avec le visage du président en 2018, pour « la fête à Macron » lancée alors par le député de La France insoumise François Ruffin. Depuis cette date, il avait participé avec des collègues à de nombreuses manifestations à Nice, au cours desquelles ils avaient régulièrement fait voler ce « paillassou ».
« Le “paillassou” mettrait-il en danger la démocratie ? », s’est interrogée lundi l’intersyndicale niçoise contre la réforme des retraites, dans un communiqué de soutien à cet enseignant, en dénonçant « cette dérive judiciaire face à un acte d’une grande banalité ». Rappelant que le « paillassou » est un « symbole de la liberté d’expression » et une « tradition carnavalesque niçoise », l’intersyndicale estime que s’« attaquer à ce symbole, c’est entraver la liberté d’expression ici et ailleurs : ces méthodes d’intimidation ont été appliquées dans plusieurs villes de France, elles sont intolérables et inacceptables et n’ont pas leur place dans notre pays ».
mohane 25/03/2023 14:31
et hop!gare à la réception quand même...
† Christian Rossin 25/03/2023 14:18
Plus dure sera la chute....